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LE SPERMOCYTOGRAMME


Le spermocytogramme permet de connaître le pourcentage de forme typiques (normales) dans un sperme donné. Il représente un des éléments majeurs de l’analyse du sperme en première intention.. Il faut toutefois savoir que les résultats ne sont pas stable dans le temps et que des variations importantes peuvent survenir dans de nombreuses occasions, comme d’ailleurs pour la plupart des autres paramètres spermatiques.



 
 

Il est pratiquement toujours établi à partir d’un frottis fixé et coloré soit par le réactif de Shorr, ou de Papanicolaou modifiée, soit par des réactifs « rapides » que l’on trouve aujourd’hui sur le marché.
Une coloration spécifique est utilisée pour rechercher les leucocytes qui peuvent être nombreux en cas d'infection.

a
Coloration de Shorr
Il a aussi été proposé un index d’anomalies multiples (IAM) ou (TZI) qui se calcule en divisant toutes les anomalies constatées sur chaque spermatozoïde par le nombre de spermatozoïdes observés.
Une valeur élevée est de mauvais pronostic.


Depuis 2010, L'OMS a retenu la méthode dite des "critères strictes" proposée par KRUGER et Coll.

Elle est adoptée universellement, en dehors des pays francophones qui commence seulement à l'adopter progressivement.
(En France, des laboratoires utilisent encore les critères de David modifiés. dont les valeurs normales sont plus élevées que celles de Kruger : (25-30 %).

L'analyse s'effectue généralement sur l'observation de 100 ou 200 spermatozoïdes, fixés et colorés sur lame, au grossissement X1000



Les anomalies sont classées en 4 classes de valeur décroissante :
- Anomalies de la tête (H pour Head defects)
- Anomalies de la pièce intermediaire (M pour Neck et Midpiece defects)
- Anomalies de la piece principale (flagelle) (P pour principal piece defects)
- Présence de Reste cytoplasmique (C pour Excess residual cytoplasm) L’analyse du sperme consistera donc a relever pour chaque spermatozoïde, la presence ou l’absence d’anomalie dans chaque classe.

L’absence totale d’anomalie définie le spermatozoïde typique (normal).
La seule présence d’une anomalie dans une classe quelconque le rend atypique (anormal).

Dans ces conditions, la valeur"seuil" est basse puisque l’OMS les définit dans son guide 2010 comme supérieures à 4 % de spermatozoïdes typiques - (5e percentile).


Leur analyse permet de déclarer toutes les anomalies dans chaque classe, mais généralement on ne déclare qu’une anomalie par classe ce qui est en accord avec la détermination  du TZI (TeratoZoospermia Index) dont le calcul impose la prise en compte d’une seule anomalie par classe (Menkveld et Kruger, 1996 – Menkveld et Coll, 2001).
Il est important de noter que, d’une part,  la valeur du 5e percentile pour cette population montre, par définition, que quelques hommes fertiles (5 % de la population choisie selon les critères ci-dessus) peuvent avoir des valeurs inférieures à ces seuils.

D’autre part, selon Kruger et Coll. Un meilleur pronostic est obtenu quand le taux de spermatozoïdes normaux est supérieur à 15 %.




D'après Menkveld et coll. : rapports entre normalité du sperme et chances de grossesse naturelle pour ce seul paramètre.



Le tableau ci-dessus parle de résultats en terme de grossesse naturelle. La catégorie subfertile, surtout dans les valeurs haute de la fourchette donne de bonne chances de grossesse naturelle.
En l'absence de grossesse naturelle au bout d'un délai raisonnable, et en ce qui concerne la fécondation in vitro, les techniques d'ICSI sont généralement proposées d'emblée pour la catégorie "infertile" du tableau.
Dans la catégorie "subfertile" on pourra proposer soit une FIV conventionnelle en première intention, soit une ICSI, si on se trouve dans les valeurs basses des valeurs proposées.

Les autres paramètres, numération et mobilité, pourront réduire ou majorer, en partie,les chances de grossesse et probablement modifier le choix de la technique à utiliser en AMP (ICSI plutôt que FIV conventionnelle).

art.fvf maj 02/2017




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