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NIDATION - TRANSFERT - EMBRYON ( 3/3)

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a Le facteur âge féminin intervient-il dans les chances de nidation ?

Oui. Il intervient de manière très sensible et il est d'ailleurs à rapporter au problème de l'état initial de l'utérus. Le taux de nidation par embryon diminue avec l'âge : il est, tous cas confondus, lorsque l'on transfère après 2 jours de culture, de 15 % entre 25 et 30 ans et de 7 % à 40 ans. Le taux de nidation n'est pas le taux de grossesse à terme puisque les fausses couches arrivent à peu près dans un quart à un tiers des cas.

En fait, tout comme dans les grossesses naturelles, on retrouve une chutte très significative du taux d'enfants à naître en fonction de l'age.

Pour cette raison, l'équipe peut proposer de transferer plusieurs embryons simultanément;
le taux de grossesses par transfert va donc s'améliorer pour passer de 30 % à 25 - 30 ans et jusqu'à 15 % à 40 ans. Mais même dans ce cas de figure particulier, on ne se trouve jamais à l'abri d'une grossesse multiple, même si elle est, par définition, plus rare.

Quand celà est possible, le transfert de Blastocystes (embryons de 5 jours) améliore significativement le taux de grossesse.



 
 

a La cause de l’infertilité intervient-elle dans les chances de nidation ?

Oui, mais seulement dans les indications masculines (et donc après ICSI) où le taux de nidation est plus élevé, du fait qu'en général les conjointes sont dans ce cas-là normalement fertiles.


a La durée d'infécondité intervient-elle dans les chances de nidation ?

Oui, mais seulement dans le cas des hypofertilités (tubaires, inexpliquées et masculines).
Plus la durée d'infécondité est longue, plus les chances de nidation sont réduites.
Ceci est évidemment en relation avec la faible fertilité féminine attestée par cette longue période d'infécondité.

Dans les stérilités tubaires, la durée d'infécondité n'a pas de valeur pronostique puisqu'il n'y a généralement jamais eu dans ce cas de fécondation spontanée.

a Les chances de nidation sont-elles plus élevées s’il y a déjà eu grossesse auparavant ?

Oui. Le taux de nidation est plus important chez les femmes ayant déjà eu auparavant des grossesses spontanées ou par FIV, menées ou non à terme. Ce sont en effet des femmes plutôt ‘ fertiles ».


a Le rang de la tentative intervient-il dans les chances de nidation ?

Oui. Plus le rang de la tentative s'élève, plus les chances de nidation diminuent.

L'explication est que les femmes faisant une 5ème, 6ème tentative ou plus sont évidemment moins fertiles que celles qui ont obtenu une grossesse à la 1ère ou à la 2ème FIV (c'est une sorte de sélection par l'échec).


a Le taux d’estradiol sanguin et le nombre de follicules de grande taille interviennent-ils dans les chances de nidation ?

Non. Le taux de nidation ne varie pas en fonction de ces paramètres (toutes indications et tous âges confondus), sauf pour les valeurs très faibles qui sont en pratique des causes d'annulation de la tentative avant la ponction.

a Le taux de nidation varie-t-il en fonction du nombre initial d’ovocytes ?

Non. Il reste le même quel que soit le nombre d'ovocytes recueillis, sauf pour les petits chiffres (1 ou 2 ovocytes) où il est statistiquement plus faible, car il y a moins de chances de pouvoir obtenir un embryon.


a Le taux de nidation varie-t-il avec le taux de recueil d’ovocytes ?

Oui. Il varie avec le taux de recueil (nombre d'ovocytes par follicules de grande taille) tant qu'il est inférieur à 1, puisque les chances d'avoir le bon ovocyte et donc le bon embryon diminuent quand celui-ci s'abaisse.

Il ne varie plus pour les valeurs supérieures à 1.

a Le taux de nidation varie-t-il avec le taux de fécondation?

Oui, en règle générale. Il est d'autant plus élevé que le taux de fécondation s'élève.

Ceci est évidemment à mettre au compte de la qualité d'ensemble du lot d'ovocytes et donc des embryons qui en découlent.


a a TRAITEMENTS POUR AMELIORER LA NIDATION

a Existe-t-il des traitements susceptibles d’améliorer le taux de nidation ?

Oui, mais leur efficacité réelle n'est pas bien appréciée. L'administration de gonadotrophine chorionique (hCG) qui entraîne la production de progestérone permet théoriquement d'améliorer la muqueuse utérine. Mais elle interfère dans le diagnostic de grossesse précoce.

L'administration directe de progestérone est, bien entendu, théoriquement bénéfique pour l'endomètre à ce stade mais l'administration de placebo (substance inactive) donne les mêmes résultats.

Certains défauts de nidation pourraient être dus à des défauts de la vascularisation. Ils pourraient être corrigés par l'administration d'aspirine ou d'autres médicaments.

a a GROSSESSES MULTIPLES

a Le transfert simultané de plusieurs embryons peut-il provoquer des grossesses multiples ?

Oui, mais aujourd'hui une technique efficace de vitrification des embryons permet de les conserver facilement pour des transferts futurs et donc de diminuer le nombre d'embryons par transfert en multipliant le nombre de transfert d'un seul embryon.

Pour cette raison, le transfert d'un embryon unique est préconisé de manière à eviter les grossesses multiples, toujours source de problèmes potentiels.

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VOIR AUSSI :

Les Echecs de fécondation
Il peut arriver que, pour des raisons diverses, il y ait échec de fécondation. Cet échec peut être occasionnel ou répétitif, Quelles en sont les causes ?

La Qualité de l'embryon
La qualité de l'embryon transféré est bien sûr un élément primordial, plusieurs pistes nous permettent de faire un meilleur tri, mais il reste encore des connaissances à acquérir pour être sûr d'implanter un embryon viable à 100 %.

Le Transfert embryonnaire

- art.fvf maj 2016 -




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